A tout juste 16 ans, Alison Lepin est l’une des meilleures gymnastes françaises aux barres asymétriques, elle possède la plus haute note de difficulté, qui la met en concurrence directe avec les médaillées des derniers JO. En 1 an, elle s’est révélée et a multiplié les sélections en équipe de France allant jusqu’à chercher le bronze par équipe au dernier championnat d’Europe. Aujourd’hui un nouveau cycle olympique commence et Alison Lepin compte bien continuer sur sa lancé.
« C’est plus dure de ne faire qu’un seul agrès »
Coucou Alison, la saison dernière tu as remporté l’or au Top Gym, l’argent aux coupes nationales et le bronze au championnat d’Europe. Que retiendras-tu de cette saison ?
Cette saison m’a apporté beaucoup d’expérience et de satisfaction dans mon travail depuis mes débuts dans le haut niveau. Cela m’a permis de rencontrer des filles formidables et de passer de bons moments avec elles.
Tu es une spécialiste aux barres, pourquoi plus cet agrès ?
Les barres asymétriques sont avant tout mon agrès préféré, je prends du plaisir à faire les barres.
Au championnat d’Europe tu chutes à plusieurs reprises lors des qualifications, comment as-tu retrouvé la force de surmonter ça ?
J’ai été aidé par mon équipe qui m’a beaucoup remonté le moral et encouragée.
Est-ce plus dure de ne faire qu’un agrès ou au contraire on se concentre uniquement sur 1 mouvement ?
C’est plus dure de ne faire qu’un seul agrès car il faut rester échauffée durant toute la compétition, attendre et rester concentrée sur notre passage.
Qu’est-ce qui t’a manqué à ton avis pour être titulaire lors des Jeux Olympiques ?
La réussite.
As-tu suivi la gymnastique aux Jeux Olympiques ?
Bien sûr, j’ai regardé les jeux olympiques à la télé et suivi toutes les finales.
Un nouveau cycle olympique commence, Tokyo 2020 est-il dans ta ligne de mire ?
Je compte bien continuer jusqu’à Tokyo. Allez aux Jeux Olympiques est mon plus grand rêve.
Une nouvelle saison commence, quels sont tes objectifs ?
Je veux participer au championnat d’Europe individuel en avril prochain et bien sûr au championnat du monde en octobre 2017. Mais avant cela je voudrais surtout commencer ma saison avec un bon test la semaine prochaine à l’INSEP et être sélectionnée dans l’équipe du Massilia.
Qu’est-ce qui te manque pour être encore plus performante ?
Il me manque le yurchenko double vrilles au saut que je n’arrive pas à faire pour le moment et également de meilleures acrobaties au sol.
Tu as commencé la gymnastique à 9 ans, c’est un peu tard, ta progression a été rapide. C’était un objectif de faire du haut niveau ?
Quand j’ai commencé la gymnastique je ne me posais pas encore la question de savoir si j’allais faire ou non du haut niveau. Les stages se sont cumulés et j’ai été prise à Avoine Beaumont. C’est à partir de ce moment que ma vie de gymnaste de haut niveau à débuté.
Tu es encore jeune mais pour le moment quel est ton plus beau et mauvais souvenir dans ta carrière ?
Mon plus beau souvenir pour l’instant c’est cette médaille de bronze au championnat d’Europe. Mon plus mauvais souvenir c’est d’avoir chuté à trois reprises lors des qualifications de ces championnats d’Europe.
Quelle est la chose la plus folle que tu es tenté à l’entraînement ?
C’est un Tkatchev vrille aux barres mais je l’ai pas encore réussi.
As-tu un message à passer aux gymnastes et aux personnes qui liront cette interview ?
Ne baissez pas les bras, la persévérance est la clé de la réussite.
© Propos recueillis par Actus-Gymnastique. Merci à Alison Lepin pour sa gentillesse
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